top of page

About

photo:JC Polien (2018)

​

Née en 1984 et basée à Besançon, Marianne Blanchard vient du monde de l'affiche, et plus précisément du poster. Durant ses recherches universitaires (Master Grandes Mutations Culturelles et Artistiques, UFC Besançon) et encore de nombreuses années par la suite, son œil s'est affûté avec cette imagerie. Avec comme spécialité la sérigraphie artisanale appliquée à la musique rock, cette artiste a donc dans un premier temps, évolué dans le milieu des arts visuels et de la musique.


Elle a notamment pris en charge l'organisation du festival « Papiers Raclés : Rock - Posters - Art » de 2011 à 2015 à Besançon. Ses recherches et ses activités consistaient donc à suivre l'évolution des affichistes depuis la Belle Epoque jusqu'à nos jours, dans les « bouquins » et sur le terrain. A la même période Marianne Blanchard et Romaric Jeannin co-écrivent le « Manuel de la sérigraphie, Matériel et techniques » (publié en 2014 aux Éditions Eyrolles, Paris).

​

En parallèle, elle a développé son activité d'illustratrice. D'abord pour des affiches puis, petit à petit, sa création s'est dirigée davantage vers le « dessin d’art ». Sa principale inspiration vient de la Belle Epoque, l'art des années 1900 qui a d'ailleurs insufflé aux posters rock des années 60 leur charme psyché. Héritage de ses premières affections graphiques, elle a su développer un sens de l'harmonie des compositions et de la mise en scène des sujets.

 

Toujours avec finesse, ses oeuvres offrent à explorer l'art de travailler le papier. La carte à gratter blanche, dorée ou colorée (scratchboard art). Les insectes dessinés, peints et découpés à la main (paper entomology). Et le papier découpé au scalpel (papercut art). Toutes ses pièces et objets d’art tentent de nous révéler la fragilité de la nature et nous invitent à la préservation des espèces. Dans leurs allures anciennes et leurs formes ornementales, les créations de Marianne Blanchard sont imprégnées du mouvement Art Nouveau. L’artistes’inspire également du monde étranges des cabinets de curiosités et des antiquités qu’elle chine avec passion.

 

Son travail plastique nous rappelle alors avec une certaine nostalgie cette période riche en décor végétal et en poésie. Dans cet esthétisme marqué par un anachronisme volontaire, elle sonde et scrute le monde animalier, la botanique, l'entomologie, l'anatomie ou encore les vanités.

​

bottom of page